28 mars 2006

Et un post pas cher et efficace, un !

Extrait du courrier des lecteurs de l’EST REPUBLICAIN du 20/03/06

« Même s’il me fait plutôt penser à une installation forcée sur un siège éjectable dont on ne maîtrise pas le déclenchement, le CPE doit être une bonne idée puisqu’il a déjà un projet de petit frère avec le CPL (contrat première location) qui permettrait au propriétaire d’un logement de signer un bail de deux ans à l’issue duquel il lui serait possible de mettre le locataire à la rue.

Alors, parce que je suis plutôt partisan des bonnes idées, je suggère la mise en place des contrats suivants : Le CPV (contrat de première voiture) permettant à l’acheteur d’un véhicule de le conserver à l’essais pendant une durée maximale de deux ans, à l’issue de laquelle il déciderait de l’acheter ou bien de le ramener au garage sans explication ; Le CPR (contrat de premier repas) permettant au convive de goûter les plats de son choix et de quitter le restaurant sans payer ceux qui n’aurait pas appréciés ; Le CPM (contrat premier mariage) permettant aux nouveaux époux de signer un contrat de mariage de deux ans à l’issue desquels la séparation serait possible, sans autre formalité, si l’un des deux n’est pas satisfait de l’autre.

Mais avant tout ça, je suggère aussi la création d’un CPP (contrat de premier président) permettant aux citoyens d’élire le président de la république pour une période probatoire de deux ans à l’issue desquels un référendum national déciderait s’il est ou non autorisé à finir le quinquennat. Au fond, ça les inciterait peut-être à vérifier les « bonnes idées » de leurs premiers ministres »

25 mars 2006

Not much to say, but well... Anyway...

I feel like writing something. I haven't a clue about what I'm gonna tell here but I thought I had to share it.

I've had a few friends tonight for a raclette. Well, that's most of the people who are gonna read this... I don't wanna go to bed right now, so I find myself writing. It's more than likely that it's not gonna be worth it : I've already written a few lines without having said much.

At this point you may wonder why I'm writing in english... I guess it's because some of the people who occasionally read what I write here speak english ; some of them just don't really speak french. And I'm not saying this just for you, Marcel, it seems that Nathalie occasionally reads it, too...

I've decided recently that I would say more about me in my blog. Not because of the people who read it, or maybe in spite of them, so here we go : my father died nearly two months ago and it annoyed me.

Alright, since this is settled, I can go back to my normal life...

P.S.: I know, you'll say that it's easy to write on my blog about that in english, since there won't be much of the people I know around here who will be able to read it, especially in my family, but then, this is not a post about anything personal, I started saying I had no clue what I was gonna say, so it doesn't really matter. Some of you could even argue that I said once (or even more than once) that sending a mail when I'm drunk is not a thing I would do again, to which I would answer that this is not a mail, that I'm not half as drunk as you're pretending and that there is no spoon...

24 mars 2006

To blog or not to blog


Une question me turlupine à peu près depuis que j'ai commencé ce blog : peut-on bloguer de tout ? Par exemple, j'ai déjà réfléchi à plusieurs posts qui en intéresseraient certainement plus d'un, notamment "J'ai testé pour vous : l'épilation intégrale" ou encore "Divorcer de sa famille, demandez-moi comment" et autres "Mon vieux Raspoutine", sans compter "La différence entre synthème et syntagme dans une perspective épistémologique"... Desproges, à propos du rire a démontré brillament (ça doit pouvoir se trouver sur le site officiel qui lui est consacré dans le réquisitoire contre Jean-Marie le Pen) qu'on peut rire de tout, mais pas avec tout le monde. Et c'est bien là que le bât blesse : on blogue forcément avec tout le monde, je n'ai pas de moyen de limiter l'accès aux seules personnes à qui ces lignes sont destinées, ou plutôt de l'interdire aux personnes qui feraient mieux de ne pas être là...

Toutefois, les réticences qui ont entravé ma liberté d'expression ici étaient liées à un respect (ou à une crainte ?) vis-à-vis de ma famille, dont aujourd'hui j'ai divorcé, demandez-moi comment (on exceptera évidemment ici le sujet de l'épilation intégrale qui mériterait certainement quelques illustrations qui pourraient amener à la fermeture de ce blog).

Ainsi donc, demain, je blogue de tout, ou après-demain, parce que demain je dois déjà arrêter de fumer...

Et vous, vous vous censurez sur vos blogs ?

20 mars 2006

Chômeur, ergo feignant ?

Suite à la découverte par notre divinité mondialo-locale de la douce vie de chômeur, j'ai envie aujourd'hui de partager ici mon expérience en la matière ; non pas que j'aie été moi-même au chômage, étant naturellement au-dessus de ça, mais je peux en revanche vous l'affirmer : les chômeurs existent, je les ai rencontrés.

Notre petite histoire débute avec la nouvelle année 2004 et beaucoup d'espoir pour moi, puisque je quittais la Migros pour quelques mois à expliquer à des chômeurs que s'ils le sont, c'est d'abord parce qu'ils sont un peu feignants et que s'ils y mettaient un peu de bonne volonté, ils pourraient trouver du taf. J'avais refusé de faire l'armée et cette petite expérience, notamment, devait me racheter aux yeux de Mère Helvetia. Plein d'idées, donc, sur ce qui fait d'un chômeur un chômeur et non un jeune cadre dynamique, et ce malgré une opinion a priori méprisante pour ledit jeune cadre dynamique, ainsi qu'une petite larme compatissante pour le pauvre chômeur, je fis mon baluchon et m'en vins parmi les feignants.

Je dois avouer que jusqu'alors, je pensais qu'une bonne partie des chômeurs devaient forcément apprécier une vie sans travail, ayant pu constater cette tendance chez quelques-unes de mes connaissances qui m'avaient affirmé que leur situation les arrangeait tout à fait. Mais, et là vous allez rire, il se trouve que non seulement ils ne travaillent pas, mais en plus ils sont trop cons pour apprécier cela : je ne suis pas sûr que 5% des chômeurs que j'ai croisés souhaitaient vraiment rester dans leur condition !

Le problème des chômeurs aujourd'hui, c'est d'abord leur incompétence en tant que chômeur : un certain nombre d'entre eux ne savent pas chercher du travail correctement ! Vous souriez, mais on voit que vous ne venez pas de lire le CV de la divinité susinvoquée ! Aujoud'hui, il n'y a presque plus d'employeurs qui liront des dossiers non dactylographiés, aussi, quand vous arrivez au chômage et que vous précisez que vous n'avez jamais utilisé d'ordinateur et que vous n'en avez pas, on vous paie une semaine de cours informatiques et en voiture, Simone ! Ensuite, si vous parvenez à dépasser ce premier problème, reste à espérer que vous ne soyez pas bronzé, que votre nom ne se termine pas en -ic, que vous ayez moins de 45 ans mais au moins 10 ans d'expérience, que vos années d'études, fussent-elles nombreuses, vous ont permis d'obtenir un papier reconnu en Suisse, que vous ne cherchiez pas autre chose qu'un emploi à 100%, que vous ne soyez pas percé, que vous n'ayez pas d'accent et que vous maîtrisiez le français parfaitement, que vous ne soyez pas au chômage depuis trop longtemps (sic), etc.

J'ai déjà raconté précédemment l'histoire de la danseuse étoile, voici maintenant celle du professeur venu d'Afrique orientale (je n'amalgame pas ici les habitants de cette région, je garantis simplement un minimum d'anonymat...) : dans son pays il fut tout d'abord traducteur anglais/arabe pour la diplomatie, puis professeur d'anglais dans une école japonaise. Après avoir quitté son pays que la guerre minait, il arrive en Suisse avec ses 9 enfants, où il trouvera jamais de travail : son nom, son accent (ses accents en fait...), son manque de maîtrise du français et sa pauvreté ne lui permettront pas de trouver un taf. Un feignant, moi j'vous l'dis ! Quoiqu'on ne le saura jamais, dans la mesure où personne ne lui donnera du boulot...